11 Novembre - les drôles de choses qu'on peut lire...

Onze novembre - les drôles de choses qu'on peut lire...!


Cet article, dont l'auteur est inconnu de moi, est paru à l'adresse http://vivelaverite.hautetfort.com/archive/2017/11/12/ufac.html le 12 novembre 2018. Comme n'importe qui peut le vérifier, il a été désindexé. Pourquoi? Tout ce qu'il dit est rigoureusement exact. Mais peut-être est-ce justement là la raison...

J'ajoute cette chose vraiment troublante:

N'ayant jamais entendu parler de l'UFAC, qui est objectivement groupusculaire, je me rends compte qu'elle s'est publiquement émue par un communiqué de la profanation de la tombe du Soldat inconnu par de soi-disant "Gilets jaunes". Or  non seulement les Gilets jaunes ont nié avoir participé à cette profanation (orchestrée publiquement par de soi-disant gauchistes qui avaient peint des slogans antiracistes et des A partout sous l'Arc), mais encore le démographe Emmanuel Todd estime que les actes de vandalisme commis le 1er décembre 2018 dans l'Arc de triomphe de l'Étoile sont le fait d'« agents provocateurs » au service des autorités. Todd est, je le rappelle, juif, de gauche, et issu d'une illustre famille de résistants. Quant à l'essayiste Jean-Claude Michéa, qui s'est toujours défini comme socialiste libertaire et dont le père était un résistant communiste, il affirme pour que les Black blocks et les antifas qui ont commis cet acte indigne étaient des agents de l'Etat dont l'opération visait à discréditer le mouvement des gilets jaunes. 

L'UFAC, donc, semble ne pas s'être remise de cette fausse profanation par des éléments extrêmement douteux où les observateurs ont immédiatement identifié soit des gauchistes opportunistes soit des agents provocateurs déguisés en gauchistes, soit des gauchistes manipulés pour perpétrer une action ignoble. Mais à ma connaissance, l'UFAC n'a pas pipé un traître mot de la PROFANATION - CELLE-LA BIEN REELLE - DE LA TOMBE DU SOLDAT INCONNU PAR DES CENTAINES DE SUPPORTERS MAROCAINS LE 11 NOVEMBRE 2017, DATE JUSTEMENT DU MESSAGE QUI SUIT:





Eh bien, j'ai "explicité" (expliquer, c'est trop français pour eux) ce texte bizarre à mes enfants. L'UFAC, comme chacun sait, est la création de René Cassin. On se renseignera sur le personnage pour un historique approfondi. (NdE: René Cassin était le président de l'Alliance Israélite Universelle, juge au Tribunal des Droits de l'Homme à la Libération, et le  président du conseil d'administration de l'ENA pendant les 15 premières années de son existence).

Attachons-nous surtout au texte. On dirait une perche tendue à Bernard Lugan. En effet, que viennent faire, dès le premier paragraphe, les "générations" (décidément le français n'est pas leur truc) "venues du monde entier" - Afrique, Asie - pour "sauver la paix"?
Face à une telle absurdité, rectifions. La vérité, rien que  la vérité.

1/ LES TROUPES COLONIALES N'ETAIENT PAS COMPOSEES D'IDEALISTES VENUS POUR "DEFENDRE LA PAIX" (RIDICULE!), MAIS DE VOLONTAIRES ATTIRES PAR LES PRIMES D'INCORPORATION, LES DEGREVEMENTS, LES ALLOCATIONS DE DEPART, LES PENSIONS A VIE.

Comme l'explique Chantal Antier, docteur en histoire, dans Le Recrutement dans l’empire colonial français en 1914-1918 (Presses Universitaires de France), le "recrutement volontaire, non forcé et méthodique des indigènes de nos colonies" était encouragé par la perpespective "des primes d’incorporation, des dégrèvements fiscaux des familles, des allocations mensuelles, des allocations de départ, des pensions allouées au retour au pays".

2/ LES TROUPES COLONIALES REPRESENTAIENT 5,22% DES EFFECTIFS

Pendant la guerre de 14-18, l'Afrique fournit dans son ensemble 407.000 volontaires, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française dont 178.000 Algériens, soit 2,28 % sur la totalité des effectifs français. L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.

3/ LES TROUPES COLONIALES ONT SUBI MOINS DE PERTES QUE LES AUTRES.

Le taux de mortalité moyen dans l'armée française était de 16,5 % ; celui des troupes coloniales de 13,4 %.

4/ IL N'Y AVAIT PAS D'UNITES COMBATTANTES D'ASIATIQUES

Les Asiatiques (Indochinois) ont été employés comme manœuvres, non comme combattants. Leurs bataillons d’étapes ont été chargés de combler de cailloux les ornières de la route qui relie Bar-le Duc à Verdun. Aucun régiment indochinois n’a été créé, l’encadrement des unités où ils étaient versés séparément les connaissait mal et ne les a pas engagés en première ligne.